Nous sommes tous victimes des effets du réchauffement climatique. Le phénomène d’envergure planétaire se manifeste par une raréfaction de l’eau alors qu’ailleurs les inondations sévissent. Oui, il faudra effectivement que tout le monde apprenne à mieux gérer cette précieuse ressource.

Mieux dépenser l’eau en évitant les fuites

La quantité d’eau gaspillée avec les fuites peut surprendre. En colmatant les suintements laissant échapper des gouttes inutilement, il est possible d’épargner 600 millions de mètres cubes de cette précieuse liquide. Dans certains endroits, cette ressource qui coûte si cher à exploiter connaît une déperdition de 40%. C’est compréhensible lorsque nous nous apercevons que certaines canalisations datent du moyen âge. La majorité des conduites modernes ont vu le jour en 1970.

Faire des efforts au niveau des processus de production

Les entreprises sont les plus grandes dépensières en matière d’eau. Alors que les exploitations agricoles prennent conscience de ce que cette ressource leur coûte, les industriels sont encore loin du compte. De ce fait, les processus de production doivent utiliser le moins d’eau possible. Le mieux serait de recycler sur place le liquide pour une réutilisation si possible. A ce sujet encore, les procédés de fabrication ont plus de 40 ans dans la plupart des usines françaises. Les spécialités qui gèrent les ressources en eau de manière globale sont aussi à promouvoir.

Planter des cultures demandant moins d’arrosage

Une meilleure irrigation fera bouger les choses. Il serait totalement inutile de faire pousser des légumes en plein désert comme ce qui se fait au Moyen-Orient actuellement. Les pays souffrant de sécheresse puisent trop rapidement les nappes phréatiques profondes qui ne se renouvellent plus. Enfin, l’idéal serait de planter des espèces végétales adaptées au climat. Les produits demandant moins d’eau seront à privilégier. Il faut 900 litres d’eau pour avoir 1 kg de soja. Ce besoin descend à 454 litres pour 1000g de maïs.